Fessée au martinet

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Sorte de fouet doté de multiples lanières, le martinet est vu à l'étranger
comme l'instrument punitif français par excellence.
Les sensations qu'il produit sont extrêmement variables, en fonction de la matière dont l'instrument est constitué (cuir, chameau, soie, nylon ...), du nombre de ses lanières, de ses dimensions...
[Les] lanières des martinets de qualité ont souvent des bords arrondis. Bien que les bords droits demandent moins de travail au fabricant, les bords arrondis sont préférables. (...) A matériau égal, les lanières fines cinglent (...), les lanières larges provoquent une sensation sourde (...). Par exemple, des lanières fines tressées, cinglent plus que des lanières plates de 1,5 centimètre de large. »

« [Plus] les lanières sont longues, plus leur contrôle est difficile, de ce fait, la plupart des martinets "standards" ont des lanières d’une longueur variant entre 38 et 55 cm. Il est possible de faire des choses intéressantes avec un martinets long comme recouvrir un dos entier en une seule fois, mais ce n’est pas recommandé pour les débutants, car ce genre de manouvre demande beaucoup de pratique. Les martinets très courts sont utiles pour pratiquer de très près ou sur une surface précise et limitée. Les martinets classiques possèdent entre 15 et 25 lanières, le double donne une version plus lourde du même design. »

« Pour des raisons de sécurité, les lanières doivent être très fermement fixées à l’extrémité du manche (...). Certains fabricants utilisent un gros nœud de cuir pour enserrer cette endroit, réduire la tension et s’assurer que les lanières restent bien en place. Le manche doit travailler avec votre main, pas contre votre main, il ne doit être ni trop large ni trop étroit pour assurer une bonne prise. Un autre nœud à l’extrémité du manche permet d’éviter de glisser dans la main. Les manches courts sont meilleur pour le contrôle, les manches longs assurent un bras de levier plus important et donc propulsent les lanières avec plus d’énergie.
OU FLAGELLER / NE PAS FLAGELLER :

• Où ne jamais flageller quelles soient les circonstances : « Pour des raisons de sécurité évidentes. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, sur la peau en cours de cicatrisation. (...) »

• Où flageller avec une *extrême* légèreté et une extrême prudence... voire pas du tout : « (...) Les paumes et le dos de la main, sur toutes les jointures quelles qu’elles soient, sur toute la surface entre le bassin et le bas des côtes, la colonne vertébrale, le dessus et le dessous des pieds. D’autre part, les organes internes sont plus fragiles que ce que l’on pourrait penser, ne flageller jamais dans une zone où ils sont vulnérables. (...) »

• Où flageller légèrement : « Les bras, avant bras, intérieur des bras, poitrine, zones génitales, le dessous des bras, le haut des fesses près de la colonne vertébrale, la zone de part et d’autre de la colonne vertébrale, les côtes qui ne sont pas protégées par des muscles. (...) »

• Où flageller énergiquement : « Les fesses, le haut du dos de part et d’autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules. Ces zones sont constituées d’os épais protégés par des muscles et une couche de graisse, il y a très peu d’organes sensibles en dessous et ces zones musculaires leur assurent une bonne protection. Pour cette raison ces zones (...) réduisent au maximum les risques de dommages, permettant une pratique aussi sure que possible. »

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